Voici mon poème la femme en or, aujourd'hui traduit en hongrois
Olyan nő vagyok, aki mindent megkapott
Olyan nő vagyok, aki mindent
elvesztett
Itt nőttem fel
Ebben a szép országban
Volt összetartó családom
És voltak szép ruháim
Voici mon poème la femme en or, aujourd'hui traduit en hongrois
Olyan nő vagyok, aki mindent megkapott
Olyan nő vagyok, aki mindent
elvesztett
Itt nőttem fel
Ebben a szép országban
Volt összetartó családom
És voltak szép ruháim
Je partage avec vous 2 émissions de Radio France qui nous font découvrir la psychogénéalogie et les dynamiques familiales inconscientes qui peuvent œuvrer dans les familles.
Un grand merci à Nathalie😊pour la découverte de ces rediffusions qui nous donnent notamment l'occasion d'entendre les voix d'Anne Ancelin-Schützenberger et de Didier Dumas qui sont des figures clés de cette approche en France.
Je viens de découvrir aujourd'hui ce podcast nommé "Psychogénéalogie et Cie" animé par Sophie Duverne qui nous donne de nombreuses clés pour éclairer nos problématiques et ressources actuelles à la lueur des dynamiques familiales vécues ou inachevées de nos ancêtres.
Voici l'épisode qui aborde le sujet de l'enfant de "remplacement" : :
Pour découvrir les autres épisodes du podcast : https://podcasts-francais.fr/podcast/psychogenealogie-cie
Bonne écoute !
Un petit tri dans mon bureau hier et voici ma case de bibliothèque dédiée à la psychogénéalogie et aux dynamiques transgénérationnelles.
Une deuxième case se prépare ;)
Si vous avez des livres à partager sur ces thèmes, vos suggestions sont les bienvenues !
J'ai eu envie de partager ici avec vous ce témoignage d'Alice Sommer, une pianiste de 108 ans, espérant qu'il pourra vous être utile d'une façon ou d'une autre si vous faites face à une période particulière de votre vie.
L'impact des traumatismes, des non-dits, des deuils non faits, des tâches inachevées, etc., se situe donc dans un espace temps non linéaire. Les lacunes d'intégrations ne connaissent pas de limite temporelle, le temps n'agit pas pas véritablement sur ce qui est refoulé dans l'inconscient, perdure et se transmet de génération en génération.
L'action de ce qui n'aura pas été métabolisé et clôturé, se prolongera donc au fil des générations en entravant la croissance et l'évolution naturelles de la descendance, qui restera figée dans le temps de l'ancêtre tant que cela n'aura pas été métabolisé, ici et maintenant.
Tant qu'il n'aura pas été assimilé, le passé traumatique de nos ancêtres continuera donc à se projeter inconsciemment et à parasiter notre image du monde, jusqu'à influencer plus ou moins gravement notre rapport au réel.
Le travail sur l'arbre permet de faire la part des mandats mal aboutis que nous avons repris à notre compte. Une fois intégrées, les souffrances des ancêtres ne seront plus à la charge des descendants, elles entreront dans le patrimoine individuel, familial et collectif à titre d'expérience, c'est-à-dire de connaissance agissante, de savoir-faire.
Ces nouvelles connaissances leur permettront de s'émanciper des souffrances, des symptômes, des dysfonctionnements compulsifs qui étaient jusqu'ici leur lot. C'est dans ce sens que l'on peut parler d'une libération.
Le travail sur l'arbre est donc un magnifique cadeau que nous pouvons faire à nos enfants, qui devront un jour reprendre à leur compte, leur propre mandat transgénérationnel."
Source : Exemples de thérapie transgénérationnelle, p.137
***
Il suffit parfois d'une toute petite chose pour nous faire du bien. Une simple couverture légère qui nous réchauffe alors que nous sommes crispés de froid. Celle que l'on va chercher au milieu de la nuit pour soi, ou celle que l'on pose sur un enfant endormi sur le canapé.
Ces petits gestes sont tout aussi importants que les grandes actions que nous pouvons initier pour nous sentir en harmonie.
Ce sont ces petites attentions qui nous invitent à prendre soi de nous et de nos proches.
C'est un regard doux et bienveillant que nous portons alors sur notre être et celui de ceux qui nous entourent.
Ces petits gestes peuvent aussi venir d'inconnus ou leur être destinés et un simple sourire, une porte que l'on tient, une main sur une épaule, peut nous offrir un nouveau souffle lors une journée parfois difficile.
Comme le souligne le Dalaï Lama : "Les pensées émises par un esprit bienveillant ont une puissance incroyable, insiste le dalaï-lama. La physique contemporaine expose les principes de l'interdépendance fondamentale au niveau de la matière, mais aussi sur des plans subtils de l'esprit et des émotions.
Chacune de mes actions, de mes paroles et de mes pensées dépose des empreintes de conscience qui traversent l'espace et le temps. Mes actes hostiles viennent grossir les vagues de haine destructrice qui agitent l'océan des douleurs du monde.
J'ai une immense gratitude pour les personnes qui m'ont accompagnée et qui m'accompagnent aujourd'hui sur mon chemin et grâce à qui je transforme les étapes difficiles en voie d'affirmations de mon être.
Et pourtant, d'autres auraient pu me faire plonger encore plus à travers leur manque de professionnalisme.
Rappelons-le, la thérapie est une démarche consciente et volontaire où nous prenons l'initiative de nous engager pour nous redonner accès à notre propre capacité de surmonter les épreuves, à transformer nos douleurs et à sortir des schémas répétitifs dans lesquels nous pouvons être limités.
Le thérapeute, à travers le cadre qu'il nous propose nous permet de nous offrir à nous-même un espace de travail et de réflexion sécurisé, pour avancer sur nos problématiques.
Ce travail que nous menons est avant une démarche qui vise à nous donner accès à nos ressources et à notre plein pouvoir de transformation et de concrétisation.
Certains thérapeutes, psychologue, psychanalyste, psychiatre, aussi bonnes leurs intentions soient-elles, par un manque de professionnalisme ou de supervision de leur pratique par d'autres collègues, se placent dans une position de toute puissance vis-à-vis du client/patient, qui peut causer beaucoup de dégâts.
- le manque d'écoute
- le cadre qui est mal posé
- le sentiment de malaise que l'on ressent à la fin des séances
- la culpabilité dans laquelle nous place le thérapeute
Le bon thérapeute :
- ne se place pas en position de supériorité avec ses clients.
- ne les juge pas.
- ne les infantilise pas.
Il les aide à avancer et à prendre confiance dans leur capacité à mener leur vie de façon autonome.
Bien que le processus thérapeutique soit jalonné de phases de flou, de résistances, celles-ci ne prennent sens que lorsqu'elles sont vécues dans un cadre professionnel, bienveillant et adaptés à nos problématiques.
Restons vigilants et n'hésitons pas à dire non, stop et à changer de thérapeute quand le jugement, la culpabilisation et la prise de pouvoir sur nous se manifestent.
Le bon thérapeute a avant tout travaillé sur lui, nettoyé ses propres lunettes pour offrir un espace de transformation stable, éthique et bienveillant.
Une question que vous pouvez lui demander est : quel est votre processus de supervision ?
Car le thérapeute doit pouvoir lui aussi partager ses questions professionnelles avec d'autres collègues qui vont lui permettre de prendre du recul sur sa propre pratique.
Car ce noble métier met le thérapeute face à l'ombre et la lumière de l'âme humaine, et à la sienne par ricochet.
Comment faites-vous pour prendre soin de vous ? Savez-vous ce qui est indispensable à votre bien-être ? Avez-vous repéré ce qui ne vous fait pas du bien ?
Cela parait évident et pourtant nous pouvons très facilement oublier de prendre soin de ce qui nous fait du bien et limiter ce qui ne nous convient pas.
Qu'il s'agisse de relations, d'activités, de type d'aliments, notre bien-être est le fruit d'une recette unique que nous sommes seuls à expérimenter et à connaître.
Il nous faut parfois des années pour prendre conscience de ce qui nous fait du bien ou de ce qui nous vide notre énergie.
Je viens de comprendre ce soir que quand je me réveille très tard, cela ne me fait pas de bien et que le brouillard matinal peine à se dissiper, m'entrainant au fil de la journée vers un état de passivité déconnectée.
Cela peut paraître anecdotique mais ce sont toutes ces petites choses qui au final jouent un rôle très important dans notre équilibre physique et émotionnel.
Pour certains d'entre nous, prendre soin de son corps, être à l'écoute de ses besoins, mettre des limites est plus facile.
Pour d'autres, se discipliner pour mettre en place des habitudes bénéfiques n'est pas chose facile.
Commençons petit, commençons facile et observons les plus petites choses qui nous font aller vers le haut ou vers le haut.
Et peut-être qu'au fil des jours, cette attention portée à soi, portera ses fruits et nous mènera vers un retour à l'équilibre plus souple.
***
A nous de jouer !
Je liste ce qui qui me fait du bien :
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Je liste ce qui me tire vers le bas :
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Et j'ai vu un papillon
J'aurai pu le faire 22 ans plus tôt
Et c'est aujourd'hui que j'ouvre le rideau
Et que la vie me fait ce cadeau
De voir cet être parfait
Butiner cette fleur
Merci
Bonjour Laure ! Avant de parler de Jeanne, quelques mots pour te présenter aux lecteurs ?
Bonjour Stéphanie !
Tu viens de publier ton livre, sur Jeanne L'alsacienne, une de tes ancêtres. Qui est-elle par rapport à toi ? Comment a germé l'idée d'écrire sur cette femme de ta famille ?
Depuis longtemps, je me demande pourquoi on ne parlait quasiment jamais, chez mes parents, des origines alsaciennes de ma mère. Pourtant, quand j’étais petite, on me disait parfois que je ressemblais à mon arrière-grand-mère Jeanne qui était la grand-mère maternelle de ma mère et qui était alsacienne. Après la mort de mes parents (2013 puis 2016), j’ai senti que c’était le moment d’apprendre à la connaître.
C’était un besoin très fort, pas explicable mais vraiment fort. Il faut dire aussi que je souffre de fibromyalgie depuis de longues années et que je sentais qu’il y avait peut-être une cause ancienne et inconnue. Jeanne est morte en 1968 quand j’avais 3 ans. Je la voyais toutes les semaines et je ne m’en souviens pas du tout.
Alors, par amour pour cette Jeanne que je ne connaissais pas, j’ai décidé d’enquêter en profitant de la chance d’avoir trouvé chez mes parents pas mal de documents (photos, croquis, lettres), tout en sachant que ce ne serait pas simple car je ne connaissais rien du tout à l’histoire d’Alsace.
Ton processus d'écriture sur ton ancêtre a suivi une approche bien particulière. Peux-tu nous l'expliquer ?
Alors là, je peux expliquer mon approche mais je ne peux pas expliquer pourquoi je l’ai choisie. Je n’en sais rien, c’est comme ça, une évidence !
Mais une évidence assez spéciale puisque j’ai décidé de commencer à écrire sans consulter le moindre document. Je me suis servie de moi comme d’une page blanche : je ne savais rien alors j’ai décidé d’écouter mon corps, mes sensations et mes émotions, avant de chercher quoi que ce soit de concret. Et là, surprise !
J’ai écrit 10 chapitres à partir de rien ! Juste des bribes de souvenirs qui remontaient à la surface quand je me mettais à l’écoute de moi-même et de mon entourage. Après cette première étape, j’ai écrit avec une documentation restreinte, celle que j’avais chez moi uniquement : lettres, photos, croquis, morceaux d’arbres généalogiques, vieux papiers de famille… 20 chapitres de plus !
Puis, enfin, j’ai commencé la véritable enquête en bonne et due forme, comme la font la plupart des généalogistes en herbe. J’ai cherché sur internet et je suis allée en Alsace, me crever les yeux à déchiffrer des archives par centaines…
Qu'est-ce qui t'as étonnée lors de l'écriture de ce livre ?
Je n’ai pas voulu du tout romancer le récit. Je n’ai donc fait que poser des hypothèses : imaginer ce qui avait pu se passer, exprimer mes doutes…et mettre des points d’interrogation partout !
Ce qui m’a fascinée c’est la quantité incroyable d’informations que j’ai fait émerger de moi-même et la concordance entre ce que j’ai supposé sans preuves et ce que j’ai trouvé plus tard dans la documentation. À vrai dire, il y a très peu d’erreurs.
J’ai tenu à ne pas du tout modifier le texte de mes deux premières parties après avoir écrit la troisième, pour que mon témoignage soit le plus véridique possible. Il est donc facile de comparer les hypothèses du début du livre (mémoire corporelle) avec les preuves écrites étudiées ensuite (archives).
Pour toi un récit transgénérationnel c'est...
…Un récit sur plusieurs générations qui démontre à quel point des événements plus ou moins dramatiques peuvent être transmis à la descendance de façon consciente mais aussi de façon tout à fait inconsciente.
Au début de mon récit, je pensais « remonter » l’arbre généalogique de moi jusqu’à Jeanne. Mais, très vite, j’ai compris que je ne pourrai pas connaître Jeanne sans connaître son histoire, donc ses parents, ses grands-parents et même ses arrière-grands-parents… J’ai ainsi « remonté » sept générations en suivant la lignée des femmes, jusqu’à l’arrière-grand-père de Jeanne, né pendant la Révolution française dans un village d’Alsace où il acheta une source d’eau minérale. Cet homme à forte personnalité semble avoir « empoisonné » toute sa descendance.
L’essentiel de mon travail (découverte de plusieurs secrets de famille) montre par quels mécanismes le poison des fidélités familiales inconscientes s’est transmis, en causant nombre de « dommages collatéraux » (folie, suicides, maladies…). J’ai découvert la discipline de la psychogénéalogie en cours de rédaction et j’ai été surprise de constater que tous les liens que j’avais relevés entre les « personnages » de mon arbre généalogique correspondaient exactement à l’approche théorique de la psychogénéalogie mise en lumière par Anne Ancelin Schützenberger dans les années 1980.
A ce stade de la vie de ton livre, que retires-tu de cette expérience d'écriture et de partage de cette histoire plus largement ?
Chaque stade d’écriture a été générateur de découvertes et de rencontres incroyables ! J’ai rencontré des personnes bienveillantes avec lesquelles j’ai noué une amitié forte, j’ai fait connaissance avec des cousins éloignés qui comme moi cherchent leurs racines, j’ai appris à connaître et à aimer l’Alsace et son histoire…
J’ai aussi découvert le monde de la généalogie : les salles d’archives, les blogueurs passionnés, le côté addictif des recherches jamais achevées. J’ai été accueillie au Cercle Généalogique d’Alsace, association dans laquelle je suis désormais très investie (j’anime le blog « Généalogie Alsace »).
Mon écriture a été largement guidée par les douleurs que la fibromyalgie m’inflige. Certains verront d’ailleurs des styles d’écriture très différents selon les jours où je suis bien portante (donc capable d’analyse rigoureuse) et ceux où les douleurs trop intenses génèrent des phrases plus vives et spontanées. Je considère désormais que la douleur a joué un rôle de démarreur autant que ma soif de connaître Jeanne.
J’ai appris à mieux me connaître, à m’écouter, à respecter le rythme que la maladie m’impose. Sur de nombreux plans, je suis en bonne voie d’apaisement ! Je trouve fabuleux de constater la richesse immense des ressources que chacun de nous a en soi : j’espère de tout cœur que mon livre aidera chacun à évoluer vers l’optimisme et l’espérance.
Et maintenant le "Jeanne l'Alsacienne" test, à compléter selon ton inspiration :
J comme... Joséphine (le troisième prénom de Jeanne)
E comme... Enfance (celle de Jeanne n’a pas été très gaie)
A comme... Alsace (évidemment)
N comme... Naissance allemande (à Colmar en 1880)
N comme... Ne pas en parler
E comme... Empreinte, expérience, élan
A comme... Ancêtres
L comme... Libération, laver à grande eau
S comme... Source de Soultzmatt (dans le Haut-Rhin)
A comme... À la claire fontaine, ou Ah vous dirai-je maman ?
C comme... Choléra, culpabilité
I comme... Incendie
E comme... Emmanuel (mon père) et Élisabeth (ma mère)
N comme... Nessel (le nom de l’ancêtre et de la source, ortie en allemand)
N comme... Naturellement pétillante
E comme... Éclabousse, espérance
Souhaites-tu ajouter quelque chose ?
Merci Stéphanie pour notre rencontre et pour ta joie de vivre communicative !
À tous tes lecteurs : lancez-vous dans la généalogie : ce n’est jamais du temps perdu…
Et surtout écrivez-moi vos avis après avoir lu « Jeanne l’Alsacienne » !
Pour en savoir plus :
Le livre est disponible sur : Fnac, Decitre, Amazon
Et Librinova : https://www.librinova.com/librairie/laure-mestre/jeanne-l-alsacienne-1
Suivre l’aventure en images sur Instagram @jeannelalsacienne : https://www.instagram.com/jeannelalsacienne/
Mon site internet professionnel « À tous les étages » : https://www.decoatouslesetages.fr
L’article « La déco pour les aveugles » sur mon blog de décoration : https://www.decoatouslesetages.fr/2016/05/09/la-deco-pour-les-aveugles/
" Je préfère qu'on m'aime
mais si on ne m'aime pas je ne suis pas responsable"
merci à toi qui m'a partagé cette phrase 💗