dimanche 25 juillet 2021

Citation : L'imagination selon Alexandro Jodorowsky

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 "A part l'imagination intellectuelle existent l'imagination émotionnelle, sexuelle, corporelle, sensorielle. L'imagination économique, mystique, scientifique, poétique. Elle agit dans tous les domaines de notre vie, même ceux que nous considérons "rationnels". Voilà pourquoi on ne peut aborder la réalité sans développer l'imagination sous des angles multiples.

Normalement, nous visualisons tout selon les étroites limites de nos croyances conditionnées. De la réalité mystérieuse, tellement vaste et imprévisible, nous ne percevons rien de plus que ce qui filtre à travers notre point de vue étriqué.

L'imagination active est la clé d'une vision ample, elle permet d'envisager la vie à partir d'autres niveaux de conscience, supérieurs au nôtre.

Si j'étais une montagne, la planète ou l'univers que dirais-je ? Que dirait un grand maître ? Et si Dieu parlait par ma bouche, quel serait son message ? Et si j'étais la mort ?"


 Alexandro Jodorowsky

La danse de la réalité, p.387




mardi 13 juillet 2021

Quelques citations issues du livre "La danse de la réalité" d'Alexandro Jodorowsky

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Je lis depuis quelques semaines les ouvrages d'Alexandro Jodorowsky qui propose des voies thérapeutique, au cœur des nœuds familiaux dont nous souhaitons nous libérer. Je partage avec vous quelques citations issues de son livre "La danse de la réalité" qui retrace sa vie et le cheminement personnel qui l'a conduit à mettre en œuvre des actes poétiques et thérapeutiques qui donneront naissance à "la psychomagie".

"Grâce à eux j'ai pu comprendre que la santé d'une famille consiste à réaliser une œuvre en commun, qu'il n'y a pas de fossé qui sépare les générations, que la révolte des enfants contre les parents doit être remplacée par l'absorption d'une connaissance pourvu, bien sûr, que la génération précédente se donne la peine d'étendre sa conscience et de transmettre ce qu'elle a acquis" (p.138)

"Les miracles sont comparables aux pierres : ils sont partout, offrant leur beauté et presque personne ne leur accorde de valeur. Nous vivons une réalité où foisonnent les prodiges, mais ils sont vus uniquement par ceux qui ont développé leur perception. 

Sans cette sensibilité, tout devient banal : on donne à l'événement merveilleux le nom de hasard, on avance dans le monde sans cette clé qu'est la gratitude. Lorsque survient l'extraordinaire, nous le voyons comme un phénomène naturel dont, tels des parasites, nous pouvons tirer l'usufruit sans rien donner en échange : ce qui m'est donné, je dois le faire fructifier pour les autres. 

Si on n'est pas uni, on ne saisit pas le prodige. Les miracles, personnes ne les fait ni ne les provoquent, il faut les découvrir. Quand celui qui se croyait aveugle enlève ses lunettes noires, il voit la lumière. Cette obscurité est la prison rationnelle". (p.145)

"L'individu choisissait son propre mal. Pour le soigner il fallait chercher ce qui avait conduit à choisir ce problème et pas un autre" (p.149)