samedi 25 juin 2022

Ces thérapeutes "qui nous veulent du bien"


J'ai une immense gratitude pour les personnes qui m'ont accompagnée et qui m'accompagnent aujourd'hui sur mon chemin et grâce à qui je transforme les étapes difficiles en voie d'affirmations de mon être. 

Et pourtant, d'autres auraient pu me faire plonger encore plus à travers leur manque de professionnalisme.

Rappelons-le, la thérapie est une démarche consciente et volontaire où nous prenons l'initiative de nous engager pour nous redonner accès à notre propre capacité de surmonter les épreuves, à transformer nos douleurs et à sortir des schémas répétitifs dans lesquels nous pouvons être limités.

Le thérapeute, à travers le cadre qu'il nous propose nous permet de nous offrir à nous-même un espace de travail et de réflexion sécurisé, pour avancer sur nos problématiques.

Ce travail que nous menons est avant une démarche qui vise à nous donner accès à nos ressources et à notre plein pouvoir de transformation et de concrétisation.

Certains thérapeutes, psychologue, psychanalyste, psychiatre, aussi bonnes leurs intentions soient-elles, par un manque de professionnalisme ou de supervision de leur pratique par d'autres collègues, se placent dans une position de toute puissance vis-à-vis du client/patient, qui peut causer beaucoup de dégâts.


Il y a des signes qui devraient nous alerter comme : 

- le manque d'écoute

- le cadre qui est mal posé

- le sentiment de malaise que l'on ressent à la fin des séances

- la culpabilité dans laquelle nous place le thérapeute


Le bon thérapeute : 

- ne se place pas en position de supériorité avec ses clients.

- ne les juge pas.

- ne les infantilise pas.

Il les aide à avancer et à prendre confiance dans leur capacité à mener leur vie de façon autonome.


Bien que le processus thérapeutique soit jalonné de phases de flou, de résistances, celles-ci ne prennent sens que lorsqu'elles sont vécues dans un cadre professionnel, bienveillant et adaptés à nos problématiques.

Restons vigilants et n'hésitons pas à dire non, stop et à changer de thérapeute quand le jugement, la culpabilisation et la prise de pouvoir sur nous se manifestent.

Le bon thérapeute a avant tout travaillé sur lui, nettoyé ses propres lunettes pour offrir un espace de transformation stable, éthique et bienveillant. 

Une question que vous pouvez lui demander est : quel est votre processus de supervision ? 

Car le thérapeute doit pouvoir lui aussi partager ses questions professionnelles avec d'autres collègues qui vont lui permettre de prendre du recul sur sa propre pratique.

Car ce noble métier met le thérapeute face à l'ombre et la lumière de l'âme humaine, et à la sienne par ricochet.

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