L'impact des traumatismes, des non-dits, des deuils non faits, des tâches inachevées, etc., se situe donc dans un espace temps non linéaire. Les lacunes d'intégrations ne connaissent pas de limite temporelle, le temps n'agit pas pas véritablement sur ce qui est refoulé dans l'inconscient, perdure et se transmet de génération en génération.
L'action de ce qui n'aura pas été métabolisé et clôturé, se prolongera donc au fil des générations en entravant la croissance et l'évolution naturelles de la descendance, qui restera figée dans le temps de l'ancêtre tant que cela n'aura pas été métabolisé, ici et maintenant.
Tant qu'il n'aura pas été assimilé, le passé traumatique de nos ancêtres continuera donc à se projeter inconsciemment et à parasiter notre image du monde, jusqu'à influencer plus ou moins gravement notre rapport au réel.
Le travail sur l'arbre permet de faire la part des mandats mal aboutis que nous avons repris à notre compte. Une fois intégrées, les souffrances des ancêtres ne seront plus à la charge des descendants, elles entreront dans le patrimoine individuel, familial et collectif à titre d'expérience, c'est-à-dire de connaissance agissante, de savoir-faire.
Ces nouvelles connaissances leur permettront de s'émanciper des souffrances, des symptômes, des dysfonctionnements compulsifs qui étaient jusqu'ici leur lot. C'est dans ce sens que l'on peut parler d'une libération.
Le travail sur l'arbre est donc un magnifique cadeau que nous pouvons faire à nos enfants, qui devront un jour reprendre à leur compte, leur propre mandat transgénérationnel."
Source : Exemples de thérapie transgénérationnelle, p.137
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voici une compilation de ressources sur la psychogénéalogie
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