Le 4
mai dernier j’avais réservé une place pour la conférence de Sandra James sur le
thème « ces émotions qui nous rendent malades ». Vaste programme.
La
psychobiologie, étudiée par Sandra, dit que derrière la maladie, il y a des
émotions mal digérées. Quand nous faisons face à un choc émotionnel, un stress suraigu
constant ou un stress répété, le cerveau en mode survie descend dans le corps
et génère la maladie. Nos émotions s’expriment à travers le corps. A l’aide d’exemples
très concrets, Sandra nous a guidés sur les chemins de toutes nos émotions
contenues, jamais exprimées, source de ces maladies (mal-a-dit).
Ce
que j’ai surtout trouvé passionnant c’est son approche pratique. Quand Sandra
nous a parlé des « toilettes émotionnels », ça a fait tilt. Nous
sommes sujets chaque jour à de multiples émotions, que nous ressentons et
gérons tous différemment. Quand trop d’émotions s’accumulent nous avons tendance
à les garder en nous. Jusqu’au moment où nous explosons le plus souvent en
compagnie de personnes qui comptent le plus pour nous (famille, enfants,
conjoint, amis proches) et cela fait toujours quelques dégâts (plus ou moins
importants). D’où l’intérêt d’avoir un espace pour libérer ces émotions avant
qu’elles ne prennent toute la place et se répercutent dans notre corps.
Sandra
nous explique les règles de bases : 1- Cela se fait seul 2- Il faut ressentir
l’émotion au moment où on fait l’exercice ou se remettre dans le contexte 3-
Cela doit passer par la bouche 4- A la première personne « je ».
« Le tu
ça tue », ça alimente la colère et ça ne sert rien. Nous sommes responsables de nos
émotions. En prendre conscience nous permet de nous en libérer. Nous ne sommes
pas dépendants des autres pour guérir.
Il
est aussi possible de lâcher sa colère, sa peur, ses angoisses, son chagrin, son
amertume, sa honte, son dégout, sa culpabilité (ect…) en tapant dans un
coussin, en criant, en déchirant des papiers. Et essentiel de montrer l’exemple
à nos enfants. Plus nos enfants grandissent, plus on leur demande, comme on l’a
appris, à retenir leurs émotions. Les
gérer, oui, car nous ne pouvons pas exprimer nos émotions tout le temps,
partout, et ils doivent l’apprendre eux aussi. Mais les contenir, non. Il est
important que chacun puisse aller quand il le souhaite ou en a besoin aux « toilettes
émotionnels » pour se vider et se libérer.
Pour
ma part, j’ai décidé d’intégrer sans tarder cette pratique dans mon quotidien.
Et chaque soir je me rends aux « toilettes émotionnels ». J’arrive
même à sortir des choses que je ne croyais pas ressentir. Cela me fait un bien
fou. Parfois quand trop c’est trop, je fonce crier dans un coussin à l’abri des
regards. En me tournant vers moi, je prends de la distance par rapport aux
autres et ce que jugeais avant être leurs « erreurs ». En prenant la
responsabilité de mes ressentis émotionnels je suis seule maître à bord et contre
toute attente, c’est extrêmement rassurant !
Pour en savoir plus:
Site de Sandra James
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