"Toutes les familles ont leurs secrets, souvent bien cachés dans les branches des arbres généalogiques.
Ils font de l'ombre aux générations qui suivent, leur cachant en partie le soleil, jetant comme un voile sur leurs vies, avec une inquiétude, une tristesse, perçues confusément, mais non expliquées. C'est le poids du non-dit, un héritage dont on se passerait volontiers."
Michel Horvilleur
Source : Merci à Pedro Pan Rabbit pour la découverte de cette citation tirée du livre Le fantôme de Rosa de Michel Horveilleur
Source : Marie-Louise von Franz & Carl Gustav Jung
Les Voyages initiatiques de Perceval
Par Marie-Claire Dolghin-Loyer
Nous recevons dans ce nouvel épisode de notre Podcast des Deux Tours, Marie-Claire Dolghin-Loyer, médecin, psychanalyste jungienne et autrice. Notre invitée nous entraine ici à la découverte des voyages initiatiques de Perceval et des liens que nous pouvons établir avec un moment crucial dans nos vies, ce moment où nous partons de chez nous, d’abord pour nous trouver puis pour découvrir l’inconnaissable.
Que se passe-t-il en nous quand nous écrivons sur notre famille ?
Qu'est-ce qui nous pousse à prendre la plume ?
Qu'est-ce que cela déclenche en nous de partir à la rencontre de nos racines ?
L'auteur Philippe Torreton nous éclaire sur ces questions à travers son propre processus d'écriture de son livre dédié à sa grand-mère : Mémé.
Merci à Nathalie grâce à qui j'ai découvert ce livre.
Une interview d'Elise Goldberg - Tout le monde n'a pas la chance d'aimer la carpe farcie, Editions Verdier - 2023
"Maydalè, tishèlè, baymèlè, poupikèlè, pitsèlè,
a stykèlè keyz kikhn… Petite fille, petite table, petit arbre, petit nombril,
petit morceau (ou petit bébé, nourrisson), un petit bout de gâteau au fromage…
En yiddish, chaque chose a son diminutif – toujours plus long que le mot qu’il
est censé rapetisser.
Même les petits riens ont leur version
minusculisée : a bisl, un petit peu. A bisèlè, un tout petit peu. Ce peut
être une marque d’affection, shayn maydalè. Tout devient mignon et sympathique.
Mais tout devient aussi riquiqui, rien n’a d’envergure. En yiddish, difficile
d’avoir la folie des grandeurs. Le mot « absolu » doit sans doute
aussi avoir son diminutif. Tout est remis à sa place, bien au fond, dans
l’obscurité, tassé dans le bocal de cornichons, en bas du frigo"
J'écoute régulièrement des musiques douces quand je travaille. Cela m'aide à me concentrer. Voici celle que je viens de découvrir ce soir et qui est très apaisante :
Aimez-vous aussi écouter de la musique pour vous concentrer ou vous détendre ?
Etes-vous attentifs aux chiffres qui vous entourent ? Aux dates de naissance ? Aux nombres qui surgissent dans votre quotidien sur des tickets de caisses, des plaques d'immatriculation ?
Qu'évoque pour vous le chiffre 5 ?
Au delà des 5 sens et des 5 doigts de la main qui me sont venus spontanément en tête j'ai voulu en savoir plus sur le sujet et j'ai trouvé cet article très intéressant :
Ce roman doit autant à l’imagination qu’à une reconstitution familiale et historique. Christine Montalbetti part sur les traces de son arrière-arrière-grand-père, botaniste au Jardin des Plantes de Paris dès l’âge de neuf ans. Elle s’adresse directement à lui dans une complicité littéraire étonnante. Son nom ? Poisson. « Un nom idéal pour un ancêtre, puisqu’il paraît que c’est du poisson que nous venons ».
Jules Poisson est né en 1833. Il verra le monde se transformer jusqu’à sa mort en 1919. Nous faisons avec lui cette traversée du XIXe et des débuts du XXe siècle. Jules a vécu le terrible siège de Paris en 1870, et toute la guerre de 1914. Passant de la bougie à la lampe, il a connu l’invention du cinéma, des appareils qui enregistrent la voix. La narratrice mène l’enquête : archives familiales, état civil, correspondances et articles scientifiques… Elle sonde les légendes familiales, des histoires bien étranges. Il y a la vie de Jules, herborisant, menant ses expériences au laboratoire, proche des plantes et de la nature, une figure de savant distrait, plutôt lumineuse. Et sa vie meurtrie (on apprendra pourquoi), sa part fantasque, sombre, presque un côté Jekyll. Dont une anecdote mille fois racontée et pourtant au bord de l’indicible et de l’horreur. Ainsi, à mesure que l’histoire du monde se tend, celle de Jules se trouble, confronté à l’histoire tragique de son fils Eugène parti vivre en Afrique
Bouleversé par la mort de son père, Alexis entreprend de démêler un passé familial depuis longtemps interdit. La clé, c’est Aram, l’Arménien, son grand-père paternel. A partir de souvenirs d’enfance, de témoignages, d’un antique carnet noir et d’une lettre inattendue, il part à la recherche de ce personnage dont il porte le nom si singulier.
Tout commence à Alexandropol, dans le Caucase russe, un peu avant la Grande Guerre, l’anéantissement des Arméniens et la révolution bolchévique. Ensuite, le monde s’écroule et des millions d’êtres humains sont jetés sur les routes. Tout est à refaire.
Des marches de la Russie impériale jusqu’à une petite ville de Normandie, en passant par Constantinople, Paris et Venise, Alexis retrace peu à peu, non sans surprise, le parcours chaotique et romanesque de son grand-père pour renaître ailleurs.
Ce roman est un voyage dans le temps, entre Orient et Occident. C’est aussi une interrogation sur l’identité en plus d’être une émouvante histoire d’amour, belle comme une tragédie orientale. C’est enfin un hommage à nos parents et nos grand-parents qui ont traversé comme ils pouvaient les drames du 20ème siècle.
"J'ai rencontré mes ancêtres c'est, en «parlanjhe» et en français, une fiction qui permet à des personnages d'époques différentes de se rencontrer. La lecture d'un acte de mariage, probablement magique, transporte le héros chez ses aïeux en plein XIXe siècle. Ces derniers feront aussi un saut dans le futur. S'ensuivent des situations improbables, souvent drôles. Au cours des épisodes, on découvrira des aspects de la vie d'autrefois dans la campagne vendéenne. Ces anecdotes sont également l'occasion pour l'auteur d'«égrociner» (égratigner) quelques-uns de nos comportements actuels. Écrit dans une variété bas-poitevine du poitevin-sainton-geais, ce récit reste un classique du parler d'entre Loire et Gironde. Bien qu'amenant parfois le lecteur à s'interroger sur son mode de vie, J'ai rencontré mes ancêtres se veut avant tout un divertissement."
Pour ceux que le sujet intéresse, cette vidéo du philosophe Charles Pépin pourra vous ouvrir de nouvelles portes pour aller à la rencontre de ce passé qui nous constitue, d'une façon sans cesse renouvelée.
"Chaque pas que vous faites pour vous rapprocher de votre être authentique est un pas qui d'une façon mystérieuse soutient d'autres qui sont sur le même chemin que vous "
L'histoire de nos grands-parents, celles de nos arrières-grands-parents, à l'image de cet autocollant sur une valise de famille laisse des traces qui nous influencent en fonction de ce qui a été vécu, intégré ou non, transmis ou non.
Quels seraient les autocollants sur les valises de vos grands-parents ?
Lesquels vous seraient familiers et des points d'ancrage aujourd'hui ?
Lesquels ont voulu être arrachés mais sont encore visibles?
Lesquels vous manqueraient?
Lesquels voulez-vous ajouter à votre tour pour incarner votre voyage aujourd'hui ?
Le bal ou les liens et collaborations dans l'arbre
"Visualisez la scène d'un grand bal, où vous invitez tous les membres de l'arbre généalogique : comment est le décor ? Quelle est la musique ? Qui danse comment, et avec qui ? Qu'est-ce qui rend l'atmosphère festive? Quelle est votre place ?"
Alejandro Jodorowsky et Marianne Costa, La famille, un piège, un trésor p.129
Imaginer que vous êtes face au champs de lavande avec d'autres personnes. Alors que vous êtes tous réunis au même endroit, ce que chacun voit, ressent, retient, projette sur ce paysage est fondamentalement intime, unique et propre aux vécus de chacun.
Quand les imaginaires s'entrecroisent, les projets les plus fous se fertilisent.
Quand les mondes intérieurs se heurtent aux propres barrières de chacun, le paysage le plus foisonnant peut devenir un champs de bataille futile.
A chacun de semer, nourrir, ouvrir, une part de son écoute, une part de son coeur, une part de son imaginaire pour accueillir le mieux possible ce qui est prêt à émerger.
A chacun aussi d'actionner ce qui lui permet de fertiliser son propre champs, de lui donner de la place et de le faire mûrir au gré de saisons.
"Si votre enfant va mal c'est de votre faute" "Si vous prenez un traitement ce que vous n'êtes pas assez fort pour surmonter vos difficultés" " "Moi je vois ce qui vous pose problème et cela m'étonne que vous ne le voyiez pas"
Voici des phrases réellement entendues qui témoignent d'une posture d'accompagnement qui n'est pas professionnelle et qui peut être nocive à terme.
Celui qui nous accompagne aux moments clés de notre vie doit en tout premier lieu avoir "nettoyé ses lunettes" et avoir mené un travail personnel de fond pour lui permettre d'être à même d'accueillir des processus complexes et sensibles.
Permettre à l'autre d'accéder à ses ressources, à sa force intérieure, lui offrir un espace cadré, bienveillant et éthique pour avancer le plus sereinement possible lors de phases de tempêtes ou de flou.
Une des questions à poser au moment de choisir son thérapeute ou son coach est : "AVEZ-VOUS UN PROCESSUS DE SUPERVISION ?
La supervision peut se faire en groupe avec des pairs qui partagent leurs problématiques. Elle peut se faire aussi en individuel.
Les professionnels qui le pratiquent seront tout à fait à l'aise avec cette question car leur engagement à se faire superviser témoigne de leur maturité.
Et l'expérience de ceux qui nous accompagnent n'est pas une excuse pour "faire l'économie" de ce processus clé qui témoigne de la volonté de faire son métier avec éthique et bienveillance tout au long de sa vie.
La supervision permet au thérapeute et au coach de partager avec ses pairs et/ou son superviseur ses vécus et interrogations. Le regard extérieur lui permet de mettre à plat sa pratique, et ce travail lui est aussi bénéfique pour "déposer" des émotions fortes en déhors de
Pour vous, être de la même famille c'est... Quelle suite donneriez-vous à cette phrase ?
Une réponse à cette question m'est venue aujourd'hui alors que je ne la cherchais pas au détour d'un chemin tissé par le conteur Daniel Lhomond.
"Etre de la même famille, c'est peser sur le poids du même secret
autant que ce secret vous pèse sur le buffet. Pas de secret sans code..."
Je vous invite à découvrir l'origine de cette métaphore sur la famille en découvrant la vidéo de la rencontre entre Daniel Lhomond et Abbi Patrix à la maison du Conte :
Avez-vous été récemment été touché par une histoire ?
Aimez-vous raconter des histoires ?
Comment racontez-vous l'histoire de votre vie aujourd'hui ?
Comment écoutez-vous celle des autres ?
Si ces questions vous parlent, que ce soit à travers votre métier ou votre cheminement personnel, je vous invite à découvrir les témoignages de conteurs recueillis à la maison du conte, qui vous ouvriront sûrement de nouvelles portes pour nourrir votre réflexion sur ces thèmes et bien d'autres encore !
A certaines étapes de notre vie nous pouvons ressentir le besoin d'enclencher une nouvelle dynamique.
Comment mettre en place ces changements et ces actions qui vont nous permettre d'enclencher un cycle vertueux et nous amener à être plus proche de qui nous sommes?
Aujourd'hui j'ai le plaisir de vous inviter à écouter Nathalie Issa qui à travers les femmes et les hommes qu'elle accompagne depuis plusieurs années, nous donne des clés pour initier ces petits pas concrets qui vont nous amener à mettre en place de nouvelles habitudes et de nouveaux schémas de pensée.
Bonne écoute !
Vous pouvez retrouver Nathalie et sa bonne énergie ici :
Comment connaître l'histoire de son pays quand on n'y a pas grandi ?
Comment la transmettre à ses enfants ?
Comment mettre des images sur des sentiments et des événements qui jusqu'à lors restaient flous ou parcellaires ?
Certains films peuvent nous aider à nourrir notre imaginaire et nous donner de nouvelles clés de compréhension, de nouveaux angles de vue pour donner corps à nos racines et nous les approprier.
Cela peut aussi passer par des livres de témoignages qui peuvent faire écho au vécu de nos aïeux et nous permettre d'accéder à un pan entier de l'histoire qui était jusqu'alors ignorée.
Les recherches généalogiques sont aussi un fantastique vivier de traces à explorer. Elles nous donnent des noms, des prénoms, des lieux, des époques à investiguer.
Et tout simplement, et quand c'est possible, poser des questions à nos parents, nos frères et sœurs, les amis de la famille. Avoir l'envie et le courage d'y revenir, même si la maladresse, l'oubli, la douleur sont à l'œuvre. Regarder des photos de famille, explorer le grenier, classer des documents oubliés.
Chacun entreprendra ce voyage à sa façon. Un voyage qui bouscule nos certitudes et qui peut faire chahuter le bateau familial.
Chacun le vivra en lui-même, afin de se rapprocher de sa vérité, celle qui a un moment donné permet de décanter et poser les bases d'une nouvelle terre prêter à faire germer les graines de vie qui attendaient de s'exprimer.
Un voyage qui se veut au service de l'harmonie et de l'amour, celui va va en définitive honorer toutes les vies vécues et préserver aujourd'hui les liens précieux de nos vies.
Que le Liban fasse ou non partie de votre histoire, le film Héritage de Philippe Arctangi et sa famille, vous invite à plonger dans l'intimité d'un voyage de ce type et vous donnera peut-être de nouvelles questions à explorer pour partir sur votre propre aventure...
En fuyant une nouvelle fois le Liban en Juillet 2006, le réalisateur prend conscience que, depuis cinq générations, ses ancêtres fuient comme lui les guerres et les massacres.
Comment vous définissez-vous par rapport à vos racines ?
Notre identité et la façon dont nous nous définissons, évoluent tout au long de notre vie.
Nous sommes à la fois fille et fils de nos parents, petits-enfants de nos grand-parents, maris, femme, frères, sœurs...
Nous pouvons aussi nous définir par rapport à nos blessures, nos joies, nos rencontres, nos réalisations.
L'histoire que nous racontons sur notre vie, change en fonction du regard que nous portons sur notre vécu.
Comment se définir quand nous sentons que quelque chose nous échappe pour partir pleinement à la rencontre de nous-même et pouvoir puiser avec abondance dans toute la richesse de notre être ?
Partir à la rencontre de l'histoire familiale, de l'histoire de notre pays, est un voyage qui recèle mille et un trésors. Il nous ouvre un champs d'images, d'émotions, de récits, de symbole qui nourrissent notre quête.
Ce chemin qui nous conduit à revisiter les monstres et les fées de notre histoire familiale. A nous confronter à ce qui ne peut se nommer et à se trouver face à l'inconcevable.
A prendre contact avec des joyaux jusqu'alors restés inaccessibles.
Ce travail qui part de soi, résonne, infuse et diffuse sur tout le système familial et au-delà.
Il semble que d'une manière subtile, le soin apportés à nos morts inavoués, l'attention portée à ces vies qui tout d'un coup avaient été kidnappées, ce soin, fait du bien et permet à la rivière de la vie de circuler avec une nouvelle vigueur.
Et quand les mots n'existent plus, quand l'information ne circule plus, quand le secret est à l'œuvre, notre imagination, notre part créative, notre dévouement se chargent du reste.
Et alors, la magie de la vie se révèle d'une façon complètement inattendue.
Rappelez-vous, vous êtes unique, magique, magnifique aujourd'hui, vous êtes le porteur du flambeau de la vie.
Et au moment ou je m'apprête à publier sur le bouton publier, devinez le titre du morceau qui s'invite sur ma radio préférée ? "This is your life" !
Démarrage des paroles à 1minute 10 :
This Is Your Life
Where is the purpose in your life
Where is the truth
Do you remember your hopes Your dreams
They are no longer your own
This day is for loving your own life
Don't let this world capture your heart
Your passion lost to a thousand themes
Surrendered to the screen
This is not a story
This is not a book this is your life And this is not a play
Some TV show you've seen
This is reallife
You know that
This is your this is your li.fe
This is your this is your life
You act like a child
playing games now
Play and pretend the art of disguise Alone and lost in 011 your lies
This is not a story
This is not a book this is your life And this is not a play
Comment partir à la rencontre de soi sans carte ni boussole ? Et si le ciseau et le papier devenaient vos alliés pour coller et assembler ces morceaux d'identité qui ont du sens pour vous aujourd'hui ?La pratique du collage ouvre la scène à des histoires que nous pouvons nous raconter, celles que nous voulons réinterpréter ou honorer à notre façon.
Le collage nous amène à partir d'une intention ou d'une envie, à porter notre regard sur ces morceaux de papier qui vont attirer notre œil.
Il nous invite à être charmé par des mots qui veulent faire partie du tableau. Il nous aide à affirmer nos choix et nous oblige à trancher, couper, souligner, au service d'une harmonie qui parle à nous seuls.
A travers les ciseaux, la colle, le feutres, le carton, nous retrouvons le rythme lent et naturel de la création avec nos mains.
Couche après couche, le vernis colle épaissit, fait briller et se prépare à être partagé, regarder et nourrir les yeux de l'autre de la façon qu'ils seront prêts à le recevoir...aujourd'hui
"Que nous le voulions ou non, nous sommes liés à notre famille. Et en général, ou on fait la même chose que ses parents, ou on fait l'inverse.
Si on fait l'inverse de ce qu'ont fait ses parents, si les parents ont déjà fait l'inverse de ce qu'ont fait leurs grands-parents, donc on fait la même chose que ce que font les grands-parents.
Et donc on est loyal.
Mais si on fait la chose à l'identique ou si on fait les choses contre ce qui a été fait, c'est pas être libre.
Etre libre c'est de faire ce qu'on a envie de faire soi et non pas d'être fidèle bêtement en reproduisant ou en révolte en faisant le contraire.
Donc se choisir soi et son propre chemin est difficile"
"On ne peut pas réparer la mort passée mais on peut en tout cas essayer de réparer l'injustice, et d'enterrer les morts et de clore les tâches inachevées du passé"
Comment aimez-vous raconter l'histoire de votre vie ? A votre avis, dans quelle mesure la façon dont vous relatez votre vie aujourd'hui vous permet-elle d'accéder à vos forces ?
Les pratiques narratives nous ouvrent de nouveaux sentiers qui scintillent et nous permettent d'accéder à cette lumière qui réside en nous. Voilà un premier enseignement du début du voyage que je viens de commencer pour me former à cette approche.
Fabiola Ortiz, praticienne narrative, a donné la parole David Denborough, l'auteur du livre "Redécouvrir les histoires de notre vie" qu'elle a traduit en français. Merci !
Pour vous qui souhaitez éclairer de nouvelles lumières votre façon de vousappréhender, cet épisode vous donnera des clés pour mettre le pied à l'étrier...
Il suffit de quelques feutres pour transformer une image du passé.
Si le temps est cyclique, que le passé, le présent et le futur cohabitent sans cesse, réécrire les événements passés et leur donner une place renouvelée, nous offre un nouvel appétit de vie.
Faire le choix de choisir la couleur pour faire revivre ces images du passé nous ouvre un univers de sensations et de possibilités.
A l'image de ce décor de bois sculpté, la couleur nous mène à de nouvelles portes de perceptions et nous offre le parfum des fleurs, le son des notes de musique, et toute la beauté de l'artisan qui se révèle à nos yeux.
Comment gérer les passages difficiles de nos vies ?
Comment vivre au mieux ces phases de transitions où parfois la lumière semble perdue à jamais
Certains récits, mythes ou figures archétypales, peuvent nous inspirer et nous permettre de donner du sens à cette période nécessaire à notre transformation intérieure.
Travailler cela dans la matière nous offre de nouvelles clés, palpables pour nourrir notre réflexion.
Merci à toi Marie de m'avoir parlé des ateliers des Muses !
Merci à Manon Lavoie de nous offrir ces espaces authentiques et créatifs pour nourrir le feu intérieur.
Je viens de commencer la série turque "Le chemin de l'Olivier" sur Netflix dont le sujet est la façon dont les traumatismes de nos aïeux peuvent impacter notre vie présente.
A travers l'histoire de 3 femmes, nous observons comment les héritages familiaux et les secrets de famille trouvent une façon de se manifester chez les descendants.
A travers l'approche thérapeutique des "constellations familiales", ces éléments sont mis en lumière et nous amènent à porter un nouveau regard sur le vécu des héroïnes.
Une scène visionnée hier montrait un livre de chevet, celui de Marc Wolynn aujourd'hui traduit dans 20 langues : Cela n'a pas commencé avec toi.
Je partage avec vous ces vidéos de l'auteur qui illustrent comment le stress traumatique de nos ancêtres modifie notre ADN peuvent se transmet aux générations suivantes à travers une expressions différentes de certains gènes.
Il partage notamment son expérience personnelle qui a débuté alors qu'il avait de graves problèmes aux yeux qu'il n'arrivait pas à soigner et qui l'ont mené à s'interroger sur son histoire familiale.
Si je vous parle de votre nez, de sentir, qu'est-ce qui vous vient comme sensations ?
Avez-vous des odeurs qui vous sont chères ?
Quel est votre rapport aux parfums ?
Je vous invite à découvrir dans l'article qui suit comment les odeurs qui font partie intrinsèquement de nos vies, et de notre psychisme, sont perçues et envisagées selon les époques, les cultures, et les usages.
Dans quelle mesure sommes-nous influencés par des dates clés qui sont inscrites dans notre histoire familiale, consciente ou inconsciente ?
Quels sont les mécanismes à l'œuvre quand arrivé à un certain âge, nous semblons parfois réagir par effet miroir à ce qui a pu être vécu par nos aïeux au même âge ?
Ou quand nos enfants arrivent à l'âge où nous-mêmes, en temps qu'enfant, avons vécu une période difficile ?
Qu'est-ce qui fait que certaines dates réapparaissent dans notre arbre généalogique?
Elizabeth Horowitz nous invite à observer au sein de notre arbre généalogique, certaines dates qui sont des marqueurs intangibles :
- les dates de mariages des couples (parents, grand-parents) - les dates de divorce - les dates de décès et dates d'enterrement
Lors de ces dates anniversaires, nous pouvons être à l'écoute de ce qui se passe pour nous. Comment se déroule la journée ? Observe-t-on des synchronicités particulières ?
Quand une date réapparait, ce serait comme une façon pour notre arbre d'attirer notre attention. : "Regarde ton histoire, que s'est-il passé à ce moment-là pour ces personnes de ta famille ? Y-aurait-t-il quelque chose que tu devrais faire autrement ?"
Pour mieux comprendre ce qui peut se jouer dans ces cas-là, au niveau de notre inconscient familial, je vous invite à écouter Elizabeth Horowitz au micro de Nicolas Mangone dans l'interview qui suit :
Qu'est-ce qui vous vient à l'esprit quand vous entendez le mot "émotion" ?
Quelle serait pour vous la meilleure façon d'en parler ?
Alors que je me plonge plus en détails sur le sujet pour une préparer un présentation, je partage ici avec vous quelques liens qui pourraient étancher votre soif sur ce thème qui semble infini !
Bruno Clavier a une façon particulière de rendre accessible des choses qui semblent difficiles à appréhender de prime abord.
Je vous invite à découvrir cette interview qui va intéresser tous ceux qui souhaitent comprendre comment certains traumatismes vécus par nos ancêtres peuvent trouver un écho plusieurs générations plus tard sur les descendants du clan.
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Voici des phrases réellement entendues qui témoignent d'une posture d'accompagnement qui n'est pas professionnelle et qui peut être nocive à terme.
Celui qui nous accompagne aux moments clés de notre vie doit en tout premier lieu avoir "nettoyé ses lunettes" et avoir mené un travail personnel de fond pour lui permettre d'être à même d'accueillir des processus complexes et sensibles.
Permettre à l'autre d'accéder à ses ressources, à sa force intérieure, lui offrir un espace cadré, bienveillant et éthique pour avancer le plus sereinement possible lors de phases de tempêtes ou de flou.
Une des questions à poser au moment de choisir son thérapeute ou son coach est : "AVEZ-VOUS UN PROCESSUS DE SUPERVISION ?
La supervision peut se faire en groupe avec des pairs qui partagent leurs problématiques. Elle peut se faire aussi en individuel.
Les professionnels qui le pratiquent seront tout à fait à l'aise avec cette question car leur engagement à se faire superviser témoigne de leur maturité.
Et l'expérience de ceux qui nous accompagnent n'est pas une excuse pour "faire l'économie" de ce processus clé qui témoigne de la volonté de faire son métier avec éthique et bienveillance tout au long de sa vie.
La supervision permet au thérapeute et au coach de partager avec ses pairs et/ou son superviseur ses vécus et interrogations. Le regard extérieur lui permet de mettre à plat sa pratique, et ce travail lui est aussi bénéfique pour "déposer" des émotions fortes en déhors de