Hier, j’ai repris la lecture de « La Plénitude de l’Instant » de Thich Nhat Hanh. Ce livre est une petite merveille, dont le but est de se réconcilier avec soi-même et autrui.
Mais pour le moment ce que ce livre m'a appris c’est la technique de la respiration consciente. Je ne suis pas encore passée maitresse dans cet art. J’apprends. Et je pratique. Et ça me fait du bien, ça me permet de me concentrer sur ma respiration et par là-même d’oublier le tumulte qui agite parfois ma tête. De distinguer entre ce qui se passe réellement dans l’instant et ce que je projette, ce que j’imagine, ce que je pressens.
Cette
pratique dit aussi qu’il ne faut pas ignorer nos émotions. Quand nous
ressentons de la colère, de la frustration, du chagrin, il faut dire
« bonjour » à ces émotions et les accepter telles qu’elles sont. La
souffrance qu’elles procurent existe et il ne sert à rien de la nier. En
respirant consciemment on va petit à petit arriver à transformer nos émotions
négatives en quelque chose de positif.
Rien de bon
ne peut découler de la colère brute. Sous l’emprise de la colère, on dit tout
et n’importe quoi. Il faut apprendre à faire la paix en soi avant de pouvoir
exprimer posément ses sentiments et discuter.
J’avoue
qu’avec quelqu’un qui ne veut pas écouter, ni se remettre en question, c’est
difficile. Mais à la fin de la journée ce n’est pas notre problème. Les gens ne
changent que s’ils ont envie de changer. Nous pourrons toujours les imaginer
différents mais cela ne servirait à rien, juste à nous blesser davantage. Ils
sont comme ils sont et c’est à nous d’apprendre à faire avec.
Cette
technique permet aussi de prendre conscience de ce qu’il y a de beau autour de
nous. Quand nous nous concentrons sur notre respiration, nous sommes connectés à
la nature, à la terre. Et les merveilles du monde deviennent visibles. Une fois
que nous touchons des émotions comme la sérénité, la joie, la paix, nous nous
sentons vivants. Le nez dans nos soucis et dans la peur de l’avenir, nous
perdons vite pied et nous ne faisons que survivre à une prochaine épreuve.
Plus nous laisserons la
colère, la violence, la frustration envahir nos vies, nos esprits et nos cœurs,
plus nous vivrons déconnectés de la vie et plus nous souffrirons et ferons
souffrir les générations à venir et le monde entier.
Plus nous
arroserons nos journées de joie, de tendresse, de douceur, plus l’amour
remplira nos vies et plus nous aurons de chance de connaître le bonheur et de
vivre pleinement chaque jour que Dieu nous donne, en paix avec nous-mêmes et
avec les autres.
Lors de mes séances de relaxation, je suis amenée à me concentrer sur ma respiration... la voix de la thérapeuthe me guide... c'est à la fois difficile et salvateur !
RépondreSupprimerBelle journée :) Bisous Marie
Je sais que la respiration est la clé essentielle mais c'est un exercice que je n'arrive pas à faire seule. A travailler encore! Sur les émotions je "m'en sors" un peu mieux ;)
RépondreSupprimerMerci d'avoir partagé avec nous Marie !
C'est tout un travail Cécile - mais doucement ça apporte un mieux être. Douce soirée et merci!
RépondreSupprimerC'est de la pratique Una Idea * et puis il faut y penser. Moi je me suis mis le mot en fond d'écran pour m'en souvenir!
RépondreSupprimerDoux weekend ma belle.