Mais n’allons pas trop vite : d’un côté avons-nous donc la notion de bien, qui est subjective, et la notion d’être, qui est objective. Shakespeare avait d’ailleurs, avec être ou ne pas être, exprimé la dualité parfaite de l’ontologie.
Une fois né, chacun est donc condamné à être, au sens où cette existence n’est pas le fait de son propre choix. Ce vice de consentement primordial peut conduire à ne pas bien être et choisir, ultimement, de n’être plus. Philosophiquement parlant, ce choix est respectable, mais humainement, n’avons-nous pas à rechercher, pour nous et nos proches, d’être bien ?
Et là…un vaste paysage s’offre à nous. Car être bien sera pour l’un de se sentir repu après un bon repas, pour l’autre d’avoir le sentiment du devoir accompli et pour un troisième d’avoir fait de nouvelles rencontres ou d’avoir atteint un âge avancé. Ce bien peut vouloir dire beaucoup, longtemps, pleinement ou certainement encore plein d’autres choses différentes.
Le bien-être pourrait ainsi être le sentiment de remplir son existence d’une manière qui génère une satisfaction intérieure. A moins que le bien-être soit d’abord le regard positif que portent les autres sur vous ?
et que nous-mêmes nous portons sur nous...
RépondreSupprimerEn effet, porter sur soi un regard bienveillant est assurément un facteur de bien être. Merci Zenopia de nous le rappeler.
RépondreSupprimerEn effet, porter sur soi un regard bienveillant est assurément un facteur de bien être. Merci Zenopia de nous le rappeler.
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