jeudi 26 décembre 2024

La nostalgie

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Ce sentiment doux et triste à la fois qui nous emmène dans des endroits du passé qui ne sont plus et qui sont pourtant encore si présents quelque part en nous.

Ces capsules de bonheur sont engrammées au plus profond de nos cellules et il suffit parfois d'une odeur, d'une musique ou d'un je ne sais quoi qui nous renvoie à une époque qui n'est plus.

Qu'est-ce qui nous manque en vérité à ce moment-là ? Quels sont les fils qui nous rattachent ainsi à des bribes du passé ?

Il y a les fils majeurs de notre identité, de ce qui nous a construit, ces fils qui tissent la trame de base sur laquelle nos nouvelles expériences viennent se tisser, parfois s'emmêler et dans certains cas mêmes, se couper, se trancher.

Cette trame originelle est à la fois consciente et inconsciente. Comme les fils de la transmission, les filiations, les fils et les filles, la trame qui nous constitue est souvent au-delà de notre simple individualité.

Etre vivant aujourd'hui signifie que d'autres nous ont transmis le relais de la vie. Combien d'unions ont précédé notre naissance ?

Combien d'hommes et de femmes ont vécu avant nous pour qu'à cet exact instant précis nous soyons là ?

Qu'est-ce qui réside en moi de ces vies vécues avant ma naissance ?


Notre conception du temps en occident est linéaire. Avant, pendant, après.

A d'autres endroits du globe elle est "spirale". Le passé, le présent, le futur peuvent se rencontrer et même se modifier.

Comment habiter au mieux notre existence ? Comment vivre ce passage à la fois unique et universel qui est celui de la vie ? De la naissance à la mort un cycle fondateur œuvre en nous et au-delà de nous.

Comment tisser sur la trame un tapis qui nous ressemble, un tapis qui nous rassemble ?

Comment dénouer les fils qui nous entravent ?

Comment réparer ceux qui ont été arrachés ?


Tel un artisan unique, chacun tisse et retisse ce tapis qui nous transporte dans notre vie.

Le motif que nous dessinons n'apparaîtra peut-être que bien des années plus tard, comme une image qui se découvre après coup.

Qu'aimeriez-vous voir apparaître sur votre tapis ?


Rédigé en décembre 2024 en écoutant I Love you So de Cassius

mardi 17 décembre 2024

Le trésor qui est en nous

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Le trésor qui est en toi

Brûle au delà des lois

Il vibrera à travers toi

Il grandira au-delà de toi


Une force intangible

Un lien indéfectible

Un appel irrésistible

Un sourire insubmersible


A toi qui sait où il se trouve

A toi qui doute sous les douves

A toi qui rêves en eaux troubles

A toi qui veille sur les doubles


Rappelle toi où sont tes racines

Rappelle toi que ton arbre se dessine

Au fil des tapis qui sont tressés

Au fil des récits qui ont résisté


A travers les âges et les nuages

A travers les rages et les courages

Au creux du creux de ce lieu caché

Au creux du creux de ce lieu préversé


Celui qui demeure à jamais relié

Celui qui demeure à jamais révélé

Celui où le premier jour l'espoir est né

Celui où la lueur restera à jamais


Par-delà les vagues et les orages

Par-delà le sang et les mirages

Le trésor est là en toi

Le trésor est là pour toi

Le trésor est là par toi


Il brille à travers toi

Il se nourrit de ta foi

Il se dessine au delà de toi

Il respire et t'ouvre les bras




lundi 9 décembre 2024

Sommes-nous le lieu d’où nous venons, ou celui où nous arrivons ?

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Certaines questions quand elles arrivent jusqu'à nous peuvent avoir un pouvoir particulier. Celui de nous amener le temps de quelques minutes à nous arrêter et à réflechir. A voir un instant les choses d'une autre façon, comme si un tableau familier devenait toujours à coup éclairé d'une autre façon.

On y découvrirait alors des choses que l'on n'avait peut-être pas perçues auparavant. 

Sommes-nous le lieu d’où nous venons, ou celui où nous arrivons ?

Cette magnifique peinture est réalisée par 

Harkalé Linaï





Je découvre cette question ce matin en lisant découvrant une newsletter à laquelle je suis abonnée.

source : https://www.inventoire.com/nos-conseils-de-livres-pour-noel-long-island-colm-toibin-grasset-par-alain-andre/

Les animateurs d’Aleph-Ecriture vous proposent tout le mois de décembre leurs choix de livres à offrir pour Noël. Pour inaugurer cette liste, aujourd’hui, les conseils d’Alain André, fondateur d’Aleph, nous dit pourquoi il faut lire et offrir « Long Island » de Tóibín, qui pose en creux cette question : « Sommes-nous le lieu d’où nous venons, ou celui où nous arrivons ? »


samedi 7 décembre 2024

Rechercher des ancêtres hongrois

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Merci à tous les bénévoles du site family search de numériser les états civils de Hongrie. Un travail remarquable qui permet de chercher des informations importantes pour retracer une généalogie en Hongrie.

https://www.familysearch.org/search/collection/1452460

mercredi 20 novembre 2024

Un témoignage touchant pour mieux comprendre l'influence de notre histoire familiale

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 Merci à Lydiane de nous avoir fait découvrir ce beau témoignage



Livre : Le bureau d'éclaircissement des destins de Gaëlle Nohant

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Comment honorer la mémoire de ceux qui sont morts sans que leur famille ait pu être là pour leur dire au revoir ?

Comment vivre avec le manque de ceux qui sont partis dans des conditions impossibles à imaginer ?

Quelles traces l'histoire laisse-t-elle dans la vie de ceux qui sont encore là aujourd'hui?

Comment réparer avec soin un destin brisé et honorer la vie ?

Toutes ces questions sont abordées en filigrane dans ce livre à travers une enquête passionnante et très humaine pour restituer des objets qui ont appartenu à des hommes et des femmes dont le destin a été obscurci de la plus terrible façon. Remettre de la lumière et de l'amour pour retisser avec soin une histoire...



Au cœur de l’Allemagne, l’International Tracing Service est le plus grand centre de documentation sur les persécutions nazies. La jeune Irène y trouve un emploi en 1990 et se découvre une vocation pour le travail d’investigation. Méticuleuse, obsessionnelle, elle se laisse happer par ses dossiers, au regret de son fils qu’elle élève seule depuis son divorce d’avec son mari allemand.
A l'automne 2016, Irène se voit confier une mission inédite : restituer les milliers d’objets dont le centre a hérité à la libération des camps. Un Pierrot de tissu terni, un médaillon, un mouchoir brodé… Chaque objet, même modeste, renferme ses secrets. Il faut retrouver la trace de son propriétaire déporté, afin de remettre à ses descendants le souvenir de leur parent. Au fil de ses enquêtes, Irène se heurte aux mystères du Centre et à son propre passé. Cherchant les disparus, elle rencontre ses contemporains qui la bouleversent et la guident, de Varsovie à Paris et Berlin, en passant par Thessalonique ou l’Argentine. Au bout du chemin, comment les vivants recevront-ils ces objets hantés ?
Le bureau d’éclaircissement des destins, c’est le fil qui unit ces trajectoires individuelles à la mémoire collective de l’Europe. Une fresque brillamment composée, d’une grande intensité émotionnelle, où Gaëlle Nohant donne toute la puissance de son talent.



lundi 18 novembre 2024

Résiste de France Gall et Michel Berger : Une chanson pour réactiver sa force intérieure

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"Danse pour le début du monde
Danse pour tous ceux qui ont peur
Danse pour les milliers de cœurs
Qui ont droit au bonheur"


Si on t'organise une vie bien dirigée
Où tu t'oublieras vite
Si on te fait danser sur une musique sans âme
Comme un amour qu'on quitte
Si tu réalises que la vie n'est pas là
Que le matin tu te lèves
Sans savoir où tu vas

 

Résiste
Prouve que tu existes
Cherche ton bonheur partout, va
Refuse ce monde égoïste


Résiste
Suis ton cœur qui insiste
Ce monde n'est pas le tien, viens
Bats-toi, signe et persiste


Résiste

Tant de libertés pour si peu de bonheur
Est-ce que ça vaut la peine
Si on veut t'amener à renier tes erreurs
C'est pas pour ça qu'on t'aime


Si tu réalises que l'amour n'est pas là
Que le soir tu te couches
Sans aucun rêve en toi

 

Résiste
Prouve que tu existes
Cherche ton bonheur partout, va
Refuse ce monde égoïste


Résiste
Suis ton cœur qui insiste
Ce monde n'est pas le tien, viens
Bats-toi, signe et persiste

Résiste

Résiste

 

Danse pour le début du monde
Danse pour tous ceux qui ont peur
Danse pour les milliers de cœurs
Qui ont droit au bonheur


Résiste

 

Résiste

 

Résiste


Prouve que tu existes
Cherche ton bonheur partout, va
Refuse ce monde égoïste


Résiste
Suis ton cœur qui insiste
Ce monde n'est pas le tien, viens
Bats-toi, signe et persiste


Résiste
Résiste
Résiste




Mémoire familiale : Des archives visuelles pour mieux appréhender les guerres

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Quand on entreprend une démarche pour aller à la rencontrer d'une histoire familiale, on réalise à quel point "la petite histoire" d'une famille est liée "à la grande histoire" d'un pays et du monde.

Les journaux de l'époques, les livres, les témoignages nous aident à mieux appréhender ce qui a pu se jouer et se vivre à certaines époques.

Le service de production et d’archives photographiques et audiovisuelles du ministère des Armées, que j'ai découvert hier, met en ligne de nombreux documents qui pourraient vous intéresser : 




Comprendre : Le syndrome du sauveur

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 Avez-vous souvent l'impression de vouloir aider les autres "malgré vous". Vous sentez-vous coupable de ne pas rendre service ? Avez-vous l'impression que tous les problèmes de votre entourage pourraient être soulagés par votre présence ?

Et si vous étiez cablé comme "un sauveur" ?

Qu'est-ce que cela signifie ? 

Comment changer ce mode de relation et recréer des dynamiques vertueuses ?

Quelques pistes pour y voir plus clair : 

Article : Le syndrome du sauveur : se libérer de son besoin d'aider les autres
source : psychologue.net

Le deuxième des 4 accords toltèques de Don Miguel Ruiz est "Ne prenez rien personnellement." Ce chapitre du livre et les citations suivantes enseignent des concepts clés qui peuvent fournir des conseils utiles à ceux qui luttent contre les tendances complexes du sauveur :

«Vous n'êtes jamais responsable des actions des autres ; vous n’êtes responsable que de vous. »

«Quoi que vous pensiez, quoi que vous ressentiez, je sais que c'est votre problème et non mon problème. C'est la façon dont vous voyez le monde. Cela n'a rien de personnel, car vous avez affaire à vous-même, pas à moi.»

«Les humains sont dépendants de la souffrance à différents niveaux et à différents degrés, et nous nous soutenons les uns les autres pour maintenir ces dépendances»

Source : 

https://www.psychologue.net/articles/le-syndrome-du-sauveur-se-liberer-de-son-besoin-daider-les-autres


Connaissez-vous aussi le "triangle dramatique" de Karpman  ?

Ce modèle rend compte de la dynamique en place dans les relations où l'un des protagonistes peut être sauveur, bourreau ou victime.

Les rôles ne sont pas "fixes" dans le temps
Le sauveur peut ainsi se trouver en position de bourreau puis de victime avec le même interlocuteur qui adoptera la position complémentaire.

L'important est de repérer le mécanisme en place et d'apprendre à désamorcer les élastiques qui nous tirent malgré nous dans une position ou dans l'autre.


https://fr.wikipedia.org/wiki/Triangle_dramatique


jeudi 17 octobre 2024

La petite fille et la poupée : Prends soin de ton âme...

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Hier j’ai pris la route pour venir à Honfleur.

Et si ces quelques mots marquaient le début d’une histoire que je pourrai raconter le temps que va
durer notre week-end ?

En ce vendredi 27 septembre 2024, alors que j’ai 49 ans, me voici dans une belle maison qui porte le
nom de Saint Léonard. Ce Saint qui aida la femme du roi d’Aquitaine à accoucher et qui par la suite sera considéré comme celui qui vient aussi en aide aux prisonniers.

Dans cette demeure normande, nous voici maintenant réunies autour de la table. Qui sommes-nous ? Que sommes-nous venu faire ici ?
Nous sommes 4 amies réunies autour du plaisir d’écrire et nous avons décidé de venir
ici quelques jours pour faire l’expérience de prendre la plume ensemble et nourrir nos projets d’écriture.

Alors que je me pose la question de savoir sur quoi je vais écrire depuis quelques jours,
je repense à la photo noir et blanc de cette petite fille avec sa poupée.

La première fois que j’ai vu cette photo quelque chose m’a touché profondément.

Comment partager avec vous qui me lirez, ce sentiment particulier qui m’a traversé ?

C’est une petite fille asiatique qui tient avec une grande tendresse et une grande
douceur une petite poupée contre son cœur. La petite fille a les yeux fermés comme quelqu’un qui est en communion avec quelque
chose de spécial.

Elle tient la poupée contre son épaule gauche et contre son cœur. La poupée, elle, a le
visage tourné vers nous et les yeux ouverts.
Je suis touchée par la façon dont la petite fille tient la poupée avec ses petites mains
avec une tendresse infinie.

Il y a quelque chose de presque sacré dans cette photo. Aussi sacré que la première fois que l’on dit bonjour à quelqu’un.

Aussi sacré qu’un au revoir à tout jamais

Aussi sacré que des retrouvailles après une longue absence

Aussi sacré que ces moments dont on peut être témoin où l’on sent qu’il ne faut pas
briser la magie, que l’on est en train d’assister à quelque chose de précieux.

Une goutte d’eau dans laquelle se reflète le soleil, un bébé qui sourit de tout son être,
un regard si complice que le sourire monte aux yeux…

Cette photo et cette petite fille et sa poupée me font penser à ce trésor précieux qui est
en nous. Cette chose qui lorsqu’elle est bafouée nous touche au cœur et à l’âme.

Est-il ici nécessaire de mettre des mots sur tout ce que l’on peut nous arracher et qui
ne sera plus jamais comme avant ?

A-t-on besoin de passer par l’horreur pour définir la douceur ?

Ce trésor sacré qui est le nôtre, nous qui faisons tous partie de l’univers, est déposé au
fond de notre être, tel un papillon doré, qui est à protéger.

Cette flamme de vie qui nous anime et qui peut être tuée de multiples façon même si
notre cœur bat encore.

Cette flamme de vie qui depuis des siècles et des siècles a été maintes et maintes fois
mise en péril, et qui a été mise en danger car sa petite lumière est trop pure pour ces
bataillons de l’ombre en quête d’énergie destructive.

Que reste-t-il de nous quand tout nous a été pris ? Que reste-t-il de nous quand nous
avons survécu et qu’ils sont tous morts ? Que reste-t-il de nous quand nos descendants
ne peuvent pas écrire noir sur blanc ce que leurs ancêtres ont pu vivre ou faire vivre ?

Je réalise en écrivant ceci que l’énergie qui est en train de sortir de ces mots n’est pas
celle qui va me mettre en joie, qui va me donner un sentiment de transformation
positive.

J’aimerai raconter une histoire qui redonne la vie à ceux dont la vie ne m’a pas été
racontée. Que se passe-t-il si plus personne ne raconte notre histoire quand nous
sommes morts ?

Existons-nous encore ?

Est-ce qu’une vie qui n’est pas racontée, dont plus personne ne parle est une vie qui n’a
pas existé ?

Faut-il à tout prix raconter l’histoire de ceux qui n’ont pas pu nous la transmettre ?
Pour qui ? Pour quoi ? Comment ?

Est-ce qu’une histoire qui ne sera pas racontée avec tout son cœur pourra rendre
hommage à ces vies que je n’ai pas connue ?

Une question pour soi : Y a t-il des choses, des endroits dans votre vie à qui vous pourriez donner une autre forme ?

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 Le temps est à la transformation en humus fertile pour les feuilles, et pour vous qu'en sera-t-il ? Y a t-il des choses, des endroits dans votre vie à qui vous pourriez donner une autre forme ?

Et puis, cette question : "Que puis-je faire pour moi et qui soit utile à d'autres ?"


Source : Newsletter du CFFTA