mardi 17 septembre 2024

Citation : Si tu ne connais pas les arbres, tu risques de te perdre en forêt ; si tu ne connais pas les histoires, tu risques de te perdre dans la vie.

 Si tu ne connais pas les arbres, tu risques de te perdre en forêt ;
si tu ne connais pas les histoires, tu risques de te perdre dans la vie.



Un vieux Sibérien


John Agard

Je m'appelle LIVRE et je vais vous raconter mon histoire

et aussi  : 



« Je n’oublierai jamais ce jour de 1825 où fut inaugurée la première ligne de chemin de fer. Oh! l’ivresse d’être posé sur les genoux d’un voyageur, mes pages ébouriffées au vent de la vitesse, et la fierté de traverser la campagne anglaise sous un panache de vapeur ! »


"Non content de faire voyager les imaginations, les idées, j'ai pu, depuis, voyager en personne aux quatre coins du monde. En sac à dos, en sac à main ou en valise à roulettes, j'ai pris le train, l'avion, le paquebot et même parfois, des navettes spatiales."



"Et quand la Seconde Guerre mondiale éclata, déclenchant l'horreur et le chaos, plus d'un soldat m'emporta dans sa poche de veste. J'étais son compagnon de papier pour le terrible voyage. Hélas, oui ! moi, Livre, j'ai vécu en direct bien des adieux au monde."



"Il semble que les humains ne résistent pas au plaisir de faire défiler mes pages à toute vitesse sous leur pouce.
Ici, je vais vous faire une confidence inédite. Chaque fois qu'on me feuillette de la sorte, un frisson d'émoi me parcourt. Va-t-on me lire ? Ou simplement faire bruisser mes pages et se contenter d'un coup d’œil ou deux ?"



"Jusque dans les geôles d'un dictateur, même sans crayon, sans papier, il y aura toujours une main pour graver des pensées sur un mur, un quignon de pain, un morceau de savon.
Et jusque dans les lieux les plus nus, les plus ingrats, je serai là en germe, prêt à croître et à m'épanouir, prêt à répandre mes graines dans les imaginations."





… la mémoire, comme la vérité, trouvera toujours un témoin. Jusque dans les geôles d’un dictateur, même sans crayon, sans papier, il y aura toujours une main pour graver des pensées sur un mur; un quignon de pain, un morceau de savon. Et jusque dans les lieux les plus nus, les plus ingrats, je serai là en germe, prêt à croître et à m’épanouir, prêt à répandre mes graines dans les imaginations.

"Moi livre, je vous ai conté ma vie, mais quel ingrat je serais si j'omettais d'adresser un immense merci de toutes mes pages à ceux qui font que j'existe et qui veillent sur moi."

 


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