En cherchant des musiques qui auraient être pu jouées dans la boite de nuit qui fait partie de mes racines libanaises, je suis tombée sur cet article très instructif sur le rôle du monde la nuit au Liban.
Tous ceux qui sont animés par une quête sur leur histoire familiale vous diront à quel point ces détours au fil d'une recherche constituent un enrichissement.
On ne trouve pas forcément ce que l'on cherchait mais pour qui sait rester ouvert, l'expérience sera toujours riche.
Et petit à petit, toutes ces petites petites que l'on trouve sur notre chemin nous ouvre de nouvelles voies de compréhension sur notre histoire, celle de notre famille et celles des pays qui constituent nos racines.
"Comprendre la place et la portée de la vie nocturne à Beyrouth implique d’examiner son émergence et les modalités de son essor. Ses prémices apparaissent à la fin du xixe siècle, alors que les fonctions résidentielles, administratives et portuaires de la ville s’affirment. Au fil des décennies, le paysage nocturne a alterné des phases d’expansion et de repli, évoluant conjointement aux différents troubles qu’a connus le pays. Il s’agit ici de considérer la dimension historique de la nuit à Beyrouth depuis le début des années 1920 jusqu’à la fin des années 1990. Cette perspective diachronique permet de montrer comment l’univers noctambule est devenu un secteur économique, d’appréhender l’émergence d’un nouveau groupe social, le monde de la nuit, et d’analyser le processus de construction d’un discours libanais sur la vie nocturne. Une telle approche aide aussi à identifier la part des héritages spatiaux et discursifs qui opèrent dans l’organisation et les sociabilités nocturnes aujourd’hui, que ces héritages se rattachent à l’immédiat avant-guerre ou à la période de la guerre civile."
Lire la suite de l'article de Marie Bonte : https://books.openedition.org/enseditions/47511
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