Que se passe-t-il en nous quand nous écrivons sur notre famille ?
Qu'est-ce qui nous pousse à prendre la plume ?
Qu'est-ce que cela déclenche en nous de partir à la rencontre de nos racines ?
L'auteur Philippe Torreton nous éclaire sur ces questions à travers son propre processus d'écriture de son livre dédié à sa grand-mère : Mémé.
Merci à Nathalie grâce à qui j'ai découvert ce livre.
Une interview d'Elise Goldberg - Tout le monde n'a pas la chance d'aimer la carpe farcie,
Editions Verdier - 2023
Editions Verdier - 2023
"Maydalè, tishèlè, baymèlè, poupikèlè, pitsèlè,
a stykèlè keyz kikhn… Petite fille, petite table, petit arbre, petit nombril,
petit morceau (ou petit bébé, nourrisson), un petit bout de gâteau au fromage…
En yiddish, chaque chose a son diminutif – toujours plus long que le mot qu’il
est censé rapetisser.
Même les petits riens ont leur version
minusculisée : a bisl, un petit peu. A bisèlè, un tout petit peu. Ce peut
être une marque d’affection, shayn maydalè. Tout devient mignon et sympathique.
Mais tout devient aussi riquiqui, rien n’a d’envergure. En yiddish, difficile
d’avoir la folie des grandeurs. Le mot « absolu » doit sans doute
aussi avoir son diminutif. Tout est remis à sa place, bien au fond, dans
l’obscurité, tassé dans le bocal de cornichons, en bas du frigo"
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